Publié le24 juin 2022|Commentaires fermés sur Bientôt de retour !!
Voici quelques unes de mes dernières rencontres en Guadeloupe, pour vous faire patienter avant de remettre à jour toutes nos observations de ces derniers mois 😉
Publié le26 août 2020|Commentaires fermés sur Observations hors côte sous le vent
Bonjour à tous,
Petit article pour mettre à jour les différentes espèces observées ailleurs qu’en Côte sous le vent.
Dondice occidentalis : de nombreuses observations ont été faites dans les herbiers entre Juin et Juillet. Florian en a croisé à Sainte-Rose et à Port-Louis ainsi que Julie et Alain. Les individus de Port-Louis ont un trait rouge bien marqué sur les cérates (voir les photos ci-dessous).
Port-Louis (traits rouges sur les cérates)
Port-Louis
Port-Louis
Port-Louis
Sainte-Rose
Oxynoe antillarum : observé à deux reprises à Port-Louis par Julie et Alain et par moi aux Saintes (également à deux reprises).
Port-Louis sur Caulerpa prolifera
Port-Louis
Ponte
Saintes sur Caulerpa taxifolia
Saintes sur Caulerpa taxifolia
Petalifera ramosa juvénile : observé dans les herbiers de Port-Louis par Julie et Alain
Oeil de lynx !
Petalifera ramosa juvénile
Petalifera ramosa juvénile
Doto curere : observé par Alain dans les hydraires à Port-Louis
Publié le22 juillet 2020|Commentaires fermés sur De nouvelles observations en Côte sous le vent
Bonjour à tous,
Que de belles observations ces dernières semaines !! J’ai donc décidé de vous partager, dans un premier temps, les observations en côte sous le vent puis je publierai le reste des données la semaine prochaine.
Avant de commencer, je vous partage une très bonne nouvelle pour le site : Anne Dupont, co-autrice du livre de référence Carribean Sea slugs, est notre nouveau support scientifique ! Toutes les ID sont donc vérifiées par elle. Merci Anne pour ta disponibilité !!
Observations
Laetitia Rossignol a observé à Pointe-Noire : Thuridilla mazda. Elle a également observé une Thuridilla décrite très récemment (2014) en Martinique : Thuridilla malaquita.
Thuridilla mazda
Thuridilla malaquita
Toujours dans la même zone, elle a rencontré deux autres nouvelles espèces :
la limace des sargasses : Scyllaea pelagica. Présente partout dans le monde, elle vit sur les sargasses flottantes et s’y confond très bien !!
Le triton de wells : Tritonia wellsiqui vit sur la gorgone Leptogorgia virgulata.
Scyllaea pelagica
Tritonia wellsi
Avec son œil de lynx, elle a également croisé de nombreuses autres espèces sur ces sites (voir la galerie ci-dessous)
Favorinus auritulus
Bulbaeolidiella alba
Pleurobranchus aerolatus juvénile
Learchis poica
Cuthona sp.
De mon côté, j’ai rencontré pour la première fois Trapania maringa à Malendure et une espèce non identifiable (Mourgona sp. ou pleurobranche juvénile) à Rivière-sens.
Trapania maringa
Mourgona sp. ou pleurobranche juvénile
J’ai également eu la chance de recroiser la belle bulle zigzag à Bouillante, en faisant une plongée très profonde (50 cm ahah) : Micromelo undatus. J’ai également croisé Spurilla sargassicola (Bouillante) et Stylocheilus striatus (Vieux-Fort).
Stylocheilus striatus
Spurilla sargassicola
Micromelo undatus
Notre nouvelle participante de ces dernières semaines est Magali Guillaume.Bienvenue !
Elle a pu observer à Basse-Terre plusieurs individus appartenant à l’espèce de la Flabelline de Engel (Flabellina engeli) et un Platydoris angustipes (photo prise par Pol Kermorgant).
Flabellina engeli
Platydoris angustipes
Julie Mellinger a observé à Vieux-Fort un Dolabrifera sp. se faisant attaquer par un vers de feu (Hermodice carunculata):
En plongée de nuit à Basse-Terre, Adrien Weckel et un nouveau participant, David Solana, ont observé un jeune Platydoris angustipes(1 cm). Ils ont également rencontré Felimare ruthae (de nuit, vous pouvez les observer manger les éponges de couleur bleue/noire du genre Dysidae).
Felimare ruthae
Platydoris angustipes
Merci à tous pour votre participation et à bientôt pour les autres zones géographiques 😉
Mélodie
Commentaires fermés sur De nouvelles observations en Côte sous le vent
Publié le15 mai 2020|Commentaires fermés sur Dé-confinement
Bonjour à tous,
Voilà nous sommes dé-confinés mais nous n’avons toujours pas accès à la mer.. En attendant de pouvoir y retourner voici une nouvelle espèce d’opisthobranche retrouvée en fouillant un peu mon ordi:
De temps en temps, on observe sur les opisthobranches comme des petits sacs blancs (ou violets ou autres..) accrochés à eux. Ce sont des crustacés, des copépodes femelles, qui ont deux sacs ovigères (contenant des œufs).
Pour exemple, voici deux observations de copépodes sur des limaces:
Stylocheilus striatus à Deshaies
Elysia sp. à Marie-Galante
Julie Mellinger a, elle aussi, fait un tour de son ordinateur et a trouvé une observation de Pleurobranchus areolatus à l’îlet Fajou.
Un article pour mettre à jour le site avec les petites dernières de ce mois d’Avril.
Pour la première fois, j’ai eu la chance d’observer le doris antillais (Aphelodoris antillensis) entre Vieux-Fort et Rivière Sens. Joli petit nudibranche identifiable par son manteau bordé de jaune et couvert de points blancs et marrons.
J’ai également observé dans les herbiers de Folle-Anse à Marie-Galante, Limenandra nodosa. C’est une très belle espèce qui s’identifie aisément grâce à ses ronds roses et jaunes sur le dos et la tête !
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Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de Pâques et j’en profite pour vous partager une boîte de chocolat, vue sur twitter, pour les fans de nudi comme nous 😉
La commune de Deshaies est à l’honneur dans cet article car, en une seule plongée, j’ai observé 5 espèces différentes d’opisthobranches ! Certaines espèces ont déjà été rencontrées en Guadeloupe :
en alimentation sur une éponge (Dysidae janiae) : Felimare ruthae
Dans l’herbier, j’ai également eu la chance de croiser pour la première fois un juvénile transparent de Petalifera ramosa.Encore une nouvelle espèce pour le site !
Elles appartiennent toutes les 3 à l’ordre des sacoglosses qui regroupe de nombreuses espèces ayant comme caractère commun de posséder une seule rangée de dents sur la radula (difficile à voir…). Plus facile à voir en plongée, la plupart des espèces ont des rhinophores (sortes « d’antennes ») enroulés et non lamellés.
La majorité des espèces de cet ordre sont des herbivores qui utilisent les dents de leur radula pour perforer les cellules de l’algue et aspirer le contenu comme quand on utilise une paille (pas en plastique, bien entendu 😉 ) ce qui leur donne le nom de limaces de mer suceuses de sève. En fait, elles aspirent les chloroplastes contenus dans certains types d’algues et les stockent dans les expansions de leur système digestif pendant plusieurs jours, voir plusieurs mois chez certaines espèces, comme par exemple Elysia chlorotica (Rumpho et al, 2000) : c’est ce qu’on appelle lakleptoplastie.
Ces chloroplastes restent totalement opérationnels et produisent de la matière organique grâce à l’énergie lumineuse. Donc en clair, ces petites limaces peuvent ne pas manger pendant plusieurs semaines et utiliser comme unique « carburant » le soleil !
La mer m’a offert de très belles observations ces dernières semaines !
Je suis allée explorer la plage de Bois Jolan et ce site se révèle être un très bon spot à limaces. On barbote dans de l’eau chaude, claire et on se repose à l’ombre des cocotiers en sortant… Plutôt sympa comme cadre !
J’ai croisé plusieurs fois Nanuca sebastiani(jusqu’à présent, je ne l’avais vue qu’à la plage de Baie Rouge à Saint-Martin).
Pour la première fois, j’ai observé deux individus d’Ercolania coerulea! Très belle et étonnante espèce qui ressemble à une algue donc, à moins qu’elle soit en déplacement, pas facile à repérer…
En allant faire un petit tour de nuit à Deshaies(bon spot à limaces également 😉 ) , j’ai observé, pour la première fois en Guadeloupe « continentale », Learchis poica!
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Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année et que l’année 2019 soit riche en rencontres sous-marines !
Grâce à Julie Mellinger, nous pouvons ajouter deux nouvelles espèces dans notre base de données : Tritoniopsis frydiset Austraeolis catina! Elle ont été observées à Port-Louis durant une plongée de nuit.
Ce sont deux espèces qui peuvent se rencontrer, comme beaucoup d’autres, en cherchant leur nourriture.
Tritonipsis frydis(voir photo ci-dessous) se nourrit de gorgones du genre Plexaurellaet peut être de couleur variable : du blanc à l’orange…
Tritoniopsis frydis
La majorité des observations deAustraeolis catina (photo ci-dessous) sont sur des éponges. On pourrait alors en déduire qu’elle s’en nourrit… Mais en réalité, les éolidiens (sous-ordre des nudibranches) sont connus pour manger des hydraires. Austraeolis catina doit donc se nourrir d’hydraires vivant sur ces éponges.. A confirmer sous l’eau en photo.. !
Austraeolis catina
Petite anecdote bien sympa, les éolidiensrécupèrent les cellules urticantes des hydraires (cnidocytes) et les accumulent dans leurs longues papilles situées sur le dos, qu’on appelle des cérates. Ces jolies cérates chargées de cellules urticantes servent alors de défense contre les prédateurs ! Elles jouent également le rôle de surface d’échange pour la respiration (essentiellement réalisée par la peau) et de prolongement de la glande digestive.
Surprenantes ces petites limaces !
Bon week-end à tous et merci à Julie pour ses photos !