Bientôt de retour !!
Voici quelques unes de mes dernières rencontres en Guadeloupe, pour vous faire patienter avant de remettre à jour toutes nos observations de ces derniers mois 😉






Voici quelques unes de mes dernières rencontres en Guadeloupe, pour vous faire patienter avant de remettre à jour toutes nos observations de ces derniers mois 😉
Bonjour à tous, de jolies découvertes pour cette mise à jour !
Une nouvelle espèce a été observée aux Saintes par Tiphaine Loucheur et Claire Jeuffroy : Cadlina rumia. Un superbe doridien au manteau blanc avec des tâches jaunes. Bravo !
Toujours aux Saintes, à Terre de Haut, Claire et Tiphaine ont également fait de nombreuses observations à faible profondeur :
En Guadeloupe, côte caraïbes, Laetitia Rossignol a observé pour la première fois pour le site une aplysie à pointes, juvénile : Notarchus punctatus !
En grande-terre, Alain Goyeau a observé Doriprismatica sedna à la Vigie. Il l’avait déjà observée à la même période en 2015.
Nous avons deux nouvelles participantes qui ont envoyé des observations ces dernières semaines : Margaux Lacorne (@Deep_travelers) et Marine Mazuir. Bienvenue !!
Margaux a observé un superbe individu Tritoniopsis frydis au site de l’avion à Port-Louis et Marine a fait plusieurs observations en PMT (si si !!) dont Babakina anadoni croisée à Malendure et Philinopsis depicta à Anse Caraibes (la suite de ses observations dans un autre article.. on ne l’arrête plus 😉 )
De mon côté, j’ai observé à Anse Maurice (Guadeloupe) une magnifique Elysie peinte pour la première fois pour le site : Thuridilla picta.
Et à Malendure :
Le site est en travaux :
Je vous tiens au courant 😀
Belle découverte et merci aux participants !
A bientôt,
Mélodie
Bonjour à tous,
Petit article pour mettre à jour les différentes espèces observées ailleurs qu’en Côte sous le vent.
A Saint-Barth, Karl a rencontré le doris des antilles (Aphelodoris antillensis) et un très beau juvénile (Felimare sp.) qui n’a pas pu être identifié.
Toutes les ID ont été validées par notre super spécialiste Anne DUPONT 🙂
Merci à tous les participants pour les superbes photos et pour les données d’observations,
Bonne découverte et bonnes plongées à tous,
A bientôt,
Mélodie
Bonjour à tous,
Un article pour mettre à jour le site avec les petites dernières de ce mois d’Avril.
Pour la première fois, j’ai eu la chance d’observer le doris antillais (Aphelodoris antillensis) entre Vieux-Fort et Rivière Sens. Joli petit nudibranche identifiable par son manteau bordé de jaune et couvert de points blancs et marrons.
J’ai également observé dans les herbiers de Folle-Anse à Marie-Galante, Limenandra nodosa. C’est une très belle espèce qui s’identifie aisément grâce à ses ronds roses et jaunes sur le dos et la tête !
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Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de Pâques et j’en profite pour vous partager une boîte de chocolat, vue sur twitter, pour les fans de nudi comme nous 😉
Mélodie
Bonjour !
La commune de Deshaies est à l’honneur dans cet article car, en une seule plongée, j’ai observé 5 espèces différentes d’opisthobranches ! Certaines espèces ont déjà été rencontrées en Guadeloupe :
Dans l’herbier, j’ai également eu la chance de croiser pour la première fois un juvénile transparent de Petalifera ramosa. Encore une nouvelle espèce pour le site !
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Bonne découverte à tous et à bientôt !
Mélodie
Bonjour à tous,
Trois nouvelles espèces d’opisthobranches ont été ajoutées à la liste de recensement Seaslugs Guadeloupe :
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Elles appartiennent toutes les 3 à l’ordre des sacoglosses qui regroupe de nombreuses espèces ayant comme caractère commun de posséder une seule rangée de dents sur la radula (difficile à voir…). Plus facile à voir en plongée, la plupart des espèces ont des rhinophores (sortes « d’antennes ») enroulés et non lamellés.
La majorité des espèces de cet ordre sont des herbivores qui utilisent les dents de leur radula pour perforer les cellules de l’algue et aspirer le contenu comme quand on utilise une paille (pas en plastique, bien entendu 😉 ) ce qui leur donne le nom de limaces de mer suceuses de sève. En fait, elles aspirent les chloroplastes contenus dans certains types d’algues et les stockent dans les expansions de leur système digestif pendant plusieurs jours, voir plusieurs mois chez certaines espèces, comme par exemple Elysia chlorotica (Rumpho et al, 2000) : c’est ce qu’on appelle la kleptoplastie.
Ces chloroplastes restent totalement opérationnels et produisent de la matière organique grâce à l’énergie lumineuse. Donc en clair, ces petites limaces peuvent ne pas manger pendant plusieurs semaines et utiliser comme unique « carburant » le soleil !
Quelques liens intéressants :
Bonne découverte et bon dimanche,
Mélodie
Bonjour à tous,
La mer m’a offert de très belles observations ces dernières semaines !
Je suis allée explorer la plage de Bois Jolan et ce site se révèle être un très bon spot à limaces. On barbote dans de l’eau chaude, claire et on se repose à l’ombre des cocotiers en sortant… Plutôt sympa comme cadre !
J’ai croisé plusieurs fois Nanuca sebastiani (jusqu’à présent, je ne l’avais vue qu’à la plage de Baie Rouge à Saint-Martin).
Pour la première fois, j’ai observé deux individus d’Ercolania coerulea ! Très belle et étonnante espèce qui ressemble à une algue donc, à moins qu’elle soit en déplacement, pas facile à repérer…
En allant faire un petit tour de nuit à Deshaies (bon spot à limaces également 😉 ) , j’ai observé, pour la première fois en Guadeloupe « continentale », Learchis poica !
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Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année et que l’année 2019 soit riche en rencontres sous-marines !
Nudivement,
Mélodie
Bonjour à tous,
Grâce à Julie Mellinger, nous pouvons ajouter deux nouvelles espèces dans notre base de données : Tritoniopsis frydis et Austraeolis catina ! Elle ont été observées à Port-Louis durant une plongée de nuit.
Ce sont deux espèces qui peuvent se rencontrer, comme beaucoup d’autres, en cherchant leur nourriture.
Tritonipsis frydis (voir photo ci-dessous) se nourrit de gorgones du genre Plexaurella et peut être de couleur variable : du blanc à l’orange…
La majorité des observations de Austraeolis catina (photo ci-dessous) sont sur des éponges. On pourrait alors en déduire qu’elle s’en nourrit… Mais en réalité, les éolidiens (sous-ordre des nudibranches) sont connus pour manger des hydraires. Austraeolis catina doit donc se nourrir d’hydraires vivant sur ces éponges.. A confirmer sous l’eau en photo.. !
Petite anecdote bien sympa, les éolidiens récupèrent les cellules urticantes des hydraires (cnidocytes) et les accumulent dans leurs longues papilles situées sur le dos, qu’on appelle des cérates. Ces jolies cérates chargées de cellules urticantes servent alors de défense contre les prédateurs ! Elles jouent également le rôle de surface d’échange pour la respiration (essentiellement réalisée par la peau) et de prolongement de la glande digestive.
Surprenantes ces petites limaces !
Bon week-end à tous et merci à Julie pour ses photos !
Mélodie
Bonjour,
Grâce à Julie Mellinger, nous avons des nouvelles données d’observations pour :
Elle a également fait l’observation, en 2012, d’une nouvelle espèce pour le site : Syphonota geographica.
Claire Jeuffroy a observé la jolie Berghia creutzbergi à Terre de Haut aux Saintes et je l’ai également observée à Saint-Louis de Marie-Galante.
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Merci à elles pour leur contribution au site et leurs belles photographies !
A bientôt,
Mélodie
Micromelo undatus (Bruguière, 1792)
Environ 2 cm de couleurs et de lumière ! J’ai observé ce petit bijou dans la baie de Deshaies à environ 1 m de profondeur. Barboter dans les eaux de surface est assez efficace quand on cherche des opisthobranches et c’est un bon plan quand on est frileuse comme moi !
Sa taille est encore très petite (voir photo avec échelle ci-dessous) mais l’œil est facilement attiré par ses superbes couleurs qui avancent très vite.
Niveau classification, elle appartient selon WoRMS (World Register of Marine Species) à la famille des Aplustridea de la classe des hétérobranches non assignés. Toutes les espèces de cette famille ont une coquille externe qui est trop petite pour qu’ils puissent complètement y entrer et s’y protéger.
Concernant notre « mélo miniature » :
Cette espèce s’alimente principalement de vers polychètes fouisseurs, les cirratulides, que l’on retrouve souvent sous les cailloux des fonds sableux ou vaseux en Guadeloupe. Elle a deux boucliers céphaliques qui lui permettent d’aller rapidement s’enfouir sous le sable pour chasser ses proies (observation d’une prédation à la Réunion).
On observe bien sur la photo de face ci-dessous les deux petits «yeux » situés entre ces boucliers céphaliques.
Voici le lien pour la nouvelle fiche espèce : Micromelo undatus
Quelle espèce magnifique. Ouvrez l’œil, notre île recèle de nombreux trésors cachés.. !
Mélodie
Références :